17. novembre 2025

Creek 4040 A : super test de l’amplificateur intégré DAC compact sur lowbeats.de

Le magazine en ligne lowbeats.de teste en novembre 2025 l’amplificateur intégré ultra-compact de seulement 21 cm de large, le Creek 4040 A, équipé d’un convertisseur D/A intégré (et d’un préampli phono disponible en option), et salue son « image sonore propre, émotionnelle, et plutôt chaude – atypique pour un ampli numérique » :

« Le Creek est plus un sprinteur qu’un coureur de fond. Il aime le son agile et rapide, basé sur une basse tendue. L’album frais de Lorde, ‘Virgin’, est donc parfaitement adapté. ‘Man of the Year’ commence comme une ballade prévisible, puis viennent des synthétiseurs orchestraux – un amplificateur doit ici montrer tension intérieure, élégance et puissance en trois minutes. Avec le 4040 A, la qualité du convertisseur entre également en jeu, car nous streamons depuis Qobuz en 24 bits et 44,1 kHz. Nous avons d’abord branché les Epos ES-7N. C’est une équipe de rêve : tout est fluide, l’image stéréophonique est forte, Lorde se tient au centre. Mais elle ne sourit pas, tout est sérieux sur son nouvel album. Le Creek non plus ne cherche pas à paraître léger – notamment la présence des basses supérieures révèle son ADN britannique.

Qui est Jess Gillam ? Une saxophoniste, en fait, avec un nouvel album chez Decca. […] C’est ici que je veux entendre combien de sérénité intérieure un ampli numérique moderne peut atteindre. C’est impressionnant. De grandes arches sonores, une forte cohésion émotionnelle – et toujours ces longues phrases respiratoires de Jess Gillam. Les Britanniques diraient : ‘Calm down’. Le Creek se montre détendu, plutôt chaleureux – loin des clichés d’un ampli numérique.

Avec ‘What Are You Doing the Rest of Your Life’ de Michel Legrand, on se retrouve directement au premier rang d’un club de jazz. Le Creek 4040 A fait vibrer les cordes de la contrebasse. Cela jaillit comme une flèche tirée d’un arc tendu – le piano se fraie un chemin dans l’espace. Les yeux fermés, j’aurais parié sur un ampli Class A/B pur. Peut-être même avec un étage à tubes sous le capot. Cette matérialité – superbe. Chaque instrument apparaît avec des ‘dimensions corporelles’ authentiques – une contrebasse dans la pièce, à portée de main – c’est de l’art sonore de très haut niveau.

C’est justement sur ce point qu’il ne ridiculise pas son concurrent, mais fait une fois de plus admirer ses qualités. Le Cambridge Audio EXA100 a, sur le papier, plus de puissance sous le capot, mais ne surclasse pas le nouveau Creek. Celui-ci paraît un brin plus ouvert, encore plus précis. Pour moi, c’est clairement l’ampli le plus attachant. C’est une appréciation subjective. Mais c’est précisément dans cet univers que Michael Creek a grandi – et qu’il continue à évoluer. »

Conclusion
On s’émerveille des finesses – et de la façon dont Michael Creek a su préserver son idéal sonore au fil des décennies. Comme si 50 ans d’histoire de la marque étaient passés sans que ‘Mike’ n’ait perdu son ADN, ni sa foi dans les moments bouleversants de la musique. Rien de la prétendue dureté d’un ampli numérique : c’est élégant, mais bâti sur une basse puissante. Le convertisseur D/A, l’entrée XLR, l’option phono, l’excellent ampli casque – l’ensemble est superbe. Ce qui est nouveau : Michael Creek s’aventure désormais sur le terrain de chasse du Box Design de Pro-Ject, autrement dit dans l’univers IKEA de la Hi-Fi. Je l’ai déjà dit : je le veux. Un achat purement passionnel, car il est tout simplement sexy…

  • Son propre mais émotionnellement captivant

  • Excellent DAC intégré, bonne section phono (en option)

  • Format ultra-compact

  • – Pas totalement silencieux (légers bruits de fond)

Lire l'intégralité du test en allemand Rechercher un revendeur