28. octobre 2025

Canor Virtus S1S : test famélique de l’amplificateur de puissance stéréo dans LP Magazine

Dans son édition de novembre-décembre 2025, LP, le « magazine de la culture vinyle et Hi-Fi analogique », teste l’amplificateur de puissance stéréo haut de gamme Virtus S1S et conclut : « Tout dans cet amplificateur est un véritable feu d’artifice – du moins sur le plan sonore. De l’art de l’amplification à son plus haut niveau ! »

« Le fabricant slovaque Canor nous régale depuis longtemps avec une électronique performante, le plus souvent à lampes. Mais il s’avère récemment : ils savent aussi faire autrement.

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Commentaire technique
Le Canor impressionne par sa linéarité remarquable et sa large bande passante, avec une plage de transmission atteignant presque les 200 kilohertz. Sous une charge de huit ohms, il brille avec un rapport signal/bruit de 102 décibels (A) et une séparation des canaux de 99,6 décibels (A), des valeurs difficiles à battre. Il ne génère presque aucune distorsion : 0,0047 % de distorsion harmonique, mesurée à un watt de puissance de sortie à un kilohertz. À quatre ohms, les performances restent similaires : le rapport signal/bruit et la séparation des canaux diminuent à peine de trois décibels, la distorsion augmente à 0,0058 %. La puissance de sortie est impressionnante : 280 watts par canal sous huit ohms et 480 watts sous quatre ohms, chacun avec une limite de distorsion de 0,7 %.

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Test d’écoute
Quelle enceinte géante énergivore pourrions-nous avoir sous la main pour vraiment pousser la Virtus S1S dans ses retranchements ? Aucune, en fait. Rien de particulièrement inefficace avec une courbe d’impédance sauvage, aucun mastodonte historique avec plus de surface de membrane que de bon sens. La paire de JBL L300 que j’ai récemment acquise n’est pas encore disponible pour cet essai, et je ne sais pas encore si je suis prêt à risquer mes disques intervertébraux en testant la Canor avec les graves de mes JBL 4355.

Mais il s’avère que cela ne pose aucun problème. La Virtus S1S n’a nul besoin de cela pour déclencher un véritable feu d’artifice. Sa richesse explosive en couleurs, sa passion et sa grâce rappellent à nouveau la grande tradition des amplificateurs américains – je suis presque tenté de ressortir des tréfonds de ma mémoire des comparaisons avec une Audio Research Reference 75. Et cela, rappelons-le, avec de petites enceintes dotées de woofers de 17 à 20 centimètres, qui n’ont absolument pas besoin de la puissance débordante de la Canor. Pourtant, c’est un plaisir fou de voir ce monstre de puissance se confronter à notre Nada, qui récompense l’essai par une stabilité, une autorité et une joie de jouer immenses. Même le fantastique Eversolo AMP-F10 doit s’incliner – bien qu’il joue dans une classe de puissance équivalente, il n’atteint tout simplement pas la force d’expression et la conviction de la Canor. En tenant compte du fait qu’on pourrait acheter près de huit Eversolos pour le prix d’une Canor, cela reste tout à fait acceptable.

Encore une fois, c’est la formidable édition anniversaire des 45 ans de ‘Argus’ de Wishbone Ash qui met en lumière les qualités du système. Que ce soit le chant à deux voix soigneusement articulé au début de ‘Time Was’, le jeu de guitare particulièrement inspiré ou la ligne de basse profonde et entraînante de Martin Turner – tout s’accorde parfaitement.

Conclusion
Tout dans cet amplificateur est un véritable feu d’artifice – du moins sur le plan sonore. De l’art de l’amplification à son plus haut niveau !

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