Le site lite-magazin.de teste en septembre 2022 la toute nouvelle multiprise 9 ports avec éléments de filtrage intégrés IsoTek V5 Corvus et décrit de manière impressionnante le gain en qualité sonore :
« Après toute cette théorie, nous passons enfin à la pratique : nous commençons d’abord sans notre candidate au test. Après tout, nous voulons savoir quelle différence fait l’utilisation de la V5 Corvus. Nous alimentons donc nos composants avec une multiprise bon marché et utilisons également des câbles secteur de qualité médiocre. Cela alimente notre lecteur SACD Oppo UDP 203, la platine vinyle Transrotor Dark Star, le préamplificateur phono Lehmannaudio Decade et l’amplificateur intégré Hegel H360, auquel est connecté une paire de haut-parleurs Audio Physic Midex 2. Nous commençons par écouter le classique de Neil Young ‘On The Beach’ dans la version de Boz Scaggs. Ce maître du blues reçoit le soutien instrumental de guitare électrique et acoustique, d’orgue, de basse et de batterie. Déjà ainsi, cette magnifique reprise, très bien produite, sonne vraiment très bien. Peut-on faire mieux ?
Maintenant, la V5 Corvus prend en charge la distribution d’énergie et la filtration. Nous restons également dans la gamme IsoTek pour les câbles : de la prise murale aux composants, c’est l’IsoTek Initium. Nous relançons ‘On the Beach’ et dès le début de la musique, une différence notable se fait sentir : les instruments démarrent tous ensemble, et à ce moment plusieurs points positifs se manifestent. Le batteur Jim Keltner frappe une fois la grosse caisse, et ce son profond a déjà plus de punch, de vivacité et de force. Le coup de cymbale ride que Keltner joue en même temps est moins aigu et agressif, mais s’impose néanmoins plus clairement, et l’on perçoit mieux l’extinction de la cymbale. Le bassiste talentueux Willie Weeks joue dès le premier coup une note soutenue qui remplit l’espace avec plus de force et de volume. Déjà, le début donne une impression totalement différente et capte immédiatement notre attention.
La guitare acoustique discrète est pour nous une découverte : lors du premier passage, nous ne l’avions remarquée que plus tard. L’orgue, qui ajoutera plus tard un effet de vibrato, est également présente dès le début, mais nous l’avions auparavant perçue comme une légère réverbération. Avec la V5 Corvus, ces détails musicaux sont désormais perceptibles. La restitution est plus claire et plus transparente. Dans les mesures suivantes, cette impression se confirme : la batterie a gagné en punch et en dynamique, la basse est non seulement plus volumineuse mais aussi plus nette. C’est excellent, car Keltner et Weeks, deux des musiciens les plus demandés pour les sessions, brillent ici à la batterie et à la basse. Nous avons également l’impression que le timing est meilleur et que la restitution est plus détendue. Nous imaginons cela ? Nous revenons à la configuration précédente – et les avantages nous manquent immédiatement.
Alors retour à la V5 Corvus : la restitution retrouve son niveau de qualité précédent. La matité que nous remarquons lors de cet aller-retour est désormais dissipée. Nous constatons aussi que cette clarté bénéficie à tous les autres musiciens : les accords d’orgue, y compris toutes les nuances que Jim Cox y ajoute, sont faciles à suivre. Les guitares sonnent plus précises et plus nettes. Les ornements solos de la guitare électrique sont plus percutants. Boz Scaggs est également plus impressionnant : sa voix au timbre caractéristique reste intacte, mais elle ne semble plus confinée et a – comme les instruments de ses partenaires – plus d’espace pour s’exprimer. Que se passe-t-il si nous gardons la V5 Corvus mais utilisons des câbles d’alimentation basiques ? C’est différent, et il nous faut un peu de temps pour identifier la différence : le son a perdu un peu de cohérence et de fluidité.
Nous testons également la comparaison avant-après en vinyle, en écoutant ‘Desert Island’ de Oh Land. Avec la V5 Corvus, nous percevons les mêmes avantages – cette fois de manière purement analogique. La chanteuse danoise a une voix claire et particulièrement fine. Dès l’introduction, que Nanna Øland Fabricius interprète seule de manière douce et intime, on note une différence marquante : la voix a plus de présence et capte davantage notre attention. Ce gain est également perceptible dans les chœurs de fond. Nous réalisons à quel point ce chœur féminin en arrière-plan est efficace, planant comme des anges et dégageant une force d’attraction envoûtante. Impossible de résister à ce chœur magnifique. Cette amélioration dynamique rend les nombreux échantillons électroniques plus nets et plus présents dans ‘Desert Island’. C’est essentiel pour ce morceau d’électropop, tout comme la basse, qui déploie enfin toute sa puissance de basse profonde et sa force enveloppante. »
La IsoTek V5 Corvus brille triplement : en tant que multiprise, elle offre neuf prises, permettant une connectivité généreuse pour des installations HiFi et AV riches en composants. Avec son lien système, elle est facilement extensible. Grâce à sa protection contre les surtensions, elle protège ces appareils contre les pics destructeurs et les impulsions sur le réseau. Dans cette nouvelle version V5, cette protection est nettement renforcée, jusqu’à 45 000 ampères. En plus de la protection, la section de filtrage est également mise à jour : la V5 Corvus bloque efficacement les interférences de mode commun et différentiel, empêche les interférences entre les prises et réduit les parasites électromagnétiques. Cela permet au système d’exprimer pleinement son potentiel sonore : la restitution gagne en transparence et en détails, en plasticité et spatialité, en dynamique et en précision, avec plus de volume surtout dans les basses et une cohérence et une sérénité accrues. Ce sont les bénéfices d’une alimentation électrique propre – et la V5 Corvus, comme fleuron de la gamme V5 d’IsoTek, les rend possibles à grande échelle.
Pratique : 98 % Performance : 98 % Équipement : 97 %
Avantages :
Inconvénients :