Canor Virtus A3 : « High End Highlight » par Audio Test

Le magazine HiFi Audio Test publie dans son numéro 8-2025, paru fin octobre 2025, un banc d’essai du Canor Virtus A3 – et lui décerne, en plus de la mention globale « excellent », le label « High-End-Highlight » :

« Le Canor Virtus A3 est ce qu’on appelle un amplificateur intégré hybride. Il combine la technologie classique des tubes à celle des transistors. Les tubes assurent l’amplification du signal d’entrée, tandis qu’un circuit en classe A/B se charge de l’amplification de sortie. L’appareil regroupe plusieurs composants HiFi en un seul : amplificateur, DAC, préamplificateur phono et amplificateur casque. Il suffit donc de connecter une source analogique ou numérique, de brancher les enceintes, et c’est parti. Le point fort de cet amplificateur réside dans sa méthode de contrôle.

Le Virtus A3 ne dispose ni de boutons ni de touches, uniquement d’un grand bouton rotatif avec écran tactile. Oui, vous avez bien lu : tout se fait via le bouton de volume. On appuie dessus pour « réveiller » le Virtus A3. L’écran rond situé au centre du bouton indique quand l’appareil est prêt. Les sources se sélectionnent via l’écran tactile : il suffit de faire glisser à gauche ou à droite pour les faire défiler. On entend alors un léger « clic » de relais, confirmant la commutation – un charme délicieusement analogique. En glissant vers le haut, on accède à d’autres fonctions.

Le dimmer ajuste la luminosité des deux écrans, le « saver » permet de choisir entre logo ou vumètre – ce dernier étant visuellement plus attrayant. En mode HT, le Virtus A3 s’intègre parfaitement dans un home cinéma en tant qu’amplificateur de puissance. L’ajustement de la sensibilité d’entrée (+3 ou +6 dB) permet une dynamique accrue, tandis que « Skip Inputs » masque les entrées inutilisées – pratique au quotidien. La vitesse du ventilateur et la température des tubes sont également affichées, davantage pour les amateurs de technique que pour un effet sur le son.

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Nous commençons notre écoute avec « Die Tänzerin » d’Ulla Meinicke. Dès les premières notes, on perçoit un équilibre entre chaleur et transparence. La voix est incarnée et présente, sans mollesse. Ulla Meinicke se détache nettement dans l’espace, l’accompagnement est aéré et ample. L’étage d’entrée à tubes confère cette signature musicale : les médiums sont agréablement colorés, les aigus se déploient finement sans agressivité, les graves sont maîtrisés et puissamment projetés par l’amplification de sortie.

Sur des musiques orchestrales comme « Marry-Go-Round of Life » de la BO du Château ambulant de Joe Hisaishi, le Virtus A3 réussit à restituer une grande scène sonore, profonde et étendue – le piano est parfaitement localisé devant nous avec une superbe réverbération. Les cordes flottent avec finesse, les percussions sont dynamiques et précises. Frissons garantis !

En résumé, la sonorité du Virtus A3 est résolument musicale, captivante et adaptée à une écoute prolongée. Il combine la richesse et la subtilité d’un étage à tubes avec l’autorité d’un amplificateur de puissance à transistors – un appareil capable de magnifier tant les moments intimes que les envolées dynamiques.