Le magazine en ligne i-fidelity.net a couronné l’enceinte compacte Epos ES-14N comme nouvelle référence en juin 2023 :
« Dominique Fils-Aimé fait désormais partie du cercle des musiciens ayant eu le ‘privilège’ d’être joués en boucle au salon High-End de Munich cette année. Ce n’est pas surprenant, car son titre ‘Birds’ est parfait pour les démonstrations, tant sur le plan musical que sonore : une voix avec ses bruits ambiants, une contrebasse, une réverbération et un chœur illuminant les côtés gauche et droit du panorama stéréo, expliquant pourquoi elle est jouée partout. L’Epos crée un panorama complet, offre une résolution impeccable et reproduit la scène sonore en trois dimensions.
‘Sunny Side Up’ est le genre de jazz qui réconforte en fin de journée. L’interaction entre piano, trompette, basse et batterie est d’une évidence et d’une naturel qui rappellent la prestation live. Le format compact de l’ES14N par rapport à une enceinte colonne n’entraîne aucune perte dans les basses. Du moins, pour les instruments acoustiques, la contrebasse pincée joue avec une pression définie et rapide. La trompette est également d’un réalisme fascinant, avec une couleur sonore claire et distincte. En somme, l’Epos offre une performance indéniablement au-dessus de la moyenne.
La situation devient plus dense et loin d’être audiophile quand Everlast démarre ‘Stone In My Hand’. Boîte à rythmes et son de guitare gras sont accueillis favorablement par l’Epos, qui retransmet ce son brut avec force et profondeur, sans atteindre ses limites physiques. L’accès à la musique est direct, la guitare semble presque à portée de main, comme si on était au premier rang. Même dans un morceau peu orienté vers les détails acoustiques, l’ES14N dévoile des subtilités. La reproduction de la scène sonore dans toutes ses dimensions reste excellente.
La vraie surprise vient avec ‘Laroo Laroo Lilli Bolero’ de Peggy Lee, enregistré à la fin des années 40. Vu l’âge de cet enregistrement, on ne s’attend pas à une qualité sonore exceptionnelle. Pourtant, l’Epos rend la voix de manière si tangible que ce titre prend vie. Les détails de l’accompagnement rythmique, joués avec beaucoup de soin, prennent même une certaine ampleur, alors que d’autres enceintes feraient sonner cela de manière mince et plate. Ce type de musique peut être difficilement supportable avec d’autres haut-parleurs – mais avec l’Epos, on peut l’écouter en toute détente. »
Avec Paul Carrack et l’accompagnement de l’orchestre SWR Big Band, nous atteignons finalement le septième ciel sonore. Porté d’abord seulement par le piano, le morceau The Living Years se développe. C’est presque surnaturel de voir comment l’énergie dans les basses se met à se manifester. Dans ce morceau également, la voix est reproduite de manière naturelle et impressionnante de réalisme. La plasticité et la transparence de la restitution sont également remarquables – ces enceintes laissent vraiment place uniquement à la musique. Il n’y a pas de résonances indésirables du caisson, du tube bass-reflex, du pied ni d’imperfections des haut-parleurs. Il est clair que ces Epos ES-14N ne sont pas de simples transducteurs. Leurs qualités sonores peuvent non seulement satisfaire les oreilles exigeantes, mais les émerveiller sur le long terme.
Résultat du test
Ce que Karl-Heinz Fink a réalisé avec l’ES-14N est tout à fait honorable. Profiter de la musique avec une telle qualité sonore était inattendu à ce niveau de prix. Il n’est donc pas étonnant que les Epos prennent immédiatement place comme référence dans la salle d’écoute de i-fidelity.net. Ces transducteurs ne sont ni des objets de luxe ni des instruments de vanité, ils sont exclusivement conçus pour reproduire les sons dans toute leur splendeur. Cette ‘N’ouvelle version de l’ES14 est destinée à surpasser avec certitude le succès de son prédécesseur.
Qualité sonore : exceptionnelle
Laboratoire : bon à très bon
Équipement : très bon
Finition : très bonne